Jennifer Lawrence donne un cours magistral de stoïcisme tranquille dans « Causeway » sur Apple TV+.

Jennifer Lawrence est de retour dans son élément dans Causewayun nouveau film dramatique d’A24 qui a commencé à être diffusé sur Apple TV+ aujourd’hui. Ce film vous rappellera pourquoi vous êtes tombé amoureux de Lawrence en premier lieu et pourquoi elle a remporté un Oscar à l’âge de 22 ans. C’est parce qu’elle est tout simplement dang bon pour jouer ces personnages imperturbables et durs à cuire. Qu’elle garde ses frères et sœurs en vie dans une région pauvre et sale du Missouri rural dans Winter’s Bone ou participer à un combat à mort en cage entre enfants dans The Hunger GamesLawrence sait comment être la femme qui affiche un visage courageux face à une contrainte extrême. Et elle sait comment nous faire pleurer pendant qu’elle le fait.

Sur CausewayDans Causeway, Lawrence incarne Lynsey, un ingénieur militaire qui rentre chez lui à la Nouvelle-Orléans pour se remettre d’un traumatisme crânien débilitant subi en Afghanistan. Elle suit une thérapie physique, se laissant transporter par l’infirmière de l’établissement (jouée par l’excellente Jayne Houdyshell), qui réconforte Lynsey pendant ses crises de panique et endure sa violence verbale (accidentelle) avec une empathie maternelle. Lynsey finit par être capable de se déplacer seule en voiture, ce qui incite sa gardienne à la déclarer fièrement apte à partir. Lynsey sourit, puis, en quelques secondes, son visage se décompose et elle se met à pleurer en silence. Sans dire un mot, Lawrence indique au public ce que ressent exactement son personnage : Elle n’est pas prête à partir.

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Mais le véritable testament du talent de Lawrence est une scène vers la fin du premier acte, lors d’un rendez-vous de contrôle entre Lynsey et son neurologue (joué par Stephen McKinley Henderson, un autre grand). Lynsey veut arrêter de prendre ses médicaments, et le médecin la pousse à décrire ce qui a causé sa blessure. Il a déjà le récit clinique de ce qui s’est passé sur son dossier – « hémorragie cérébrale due à une explosion en Afghanistan alors qu’elle voyageait dans un véhicule » – mais il veut connaître sa version des événements, pour l’aider à diagnostiquer comment elle traite le traumatisme. À contrecœur, Lynsey se lance dans un récit détaché de cette expérience horrifiante.

Cette fois, il n’y a pas de larmes. Lawrence reste délibérément égal à lui-même, mais d’une manière telle que l’on sent qu’il faut beaucoup d’efforts à Lynsey pour garder son sang-froid. Elle ne trébuche que légèrement lorsqu’elle décrit le fait de voir des hommes brûler vifs et être massacrés devant elle. Ces petits sauts dans la respiration de Lawrence, la façon rapide dont elle détourne les yeux, en disent long. Son visage est un cours magistral de micro-expressions, et sa retenue est infiniment plus efficace que les sanglots et les cris. Le discours lui-même n’est pas de la poésie, et peut-être que dans les mains d’un acteur moins compétent, il n’aurait pas été aussi dévastateur. Mais c’est JLaw, la reine du stoïcisme tranquille, et elle l’a fait sortir du lot.

Après sa victoire aux Oscars pour Winter’s Bone et son succès financier dans The Hunger Games Lawrence gravitait vers des rôles plus sexy, plus sauvages et plus maniaques : une veuve instable dans Silver Linings Playbookun arnaqueur chaotique dans American Hustleun bel objet de désir dans Passagers, un assassin mortel dans Moineau Rouge, un étudiant en colère dans Don’t Look Up. Ne vous méprenez pas, elle est bonne dans tous ces rôles. Elle a la gamme ! Mais Causeway est un rappel qu’elle est vraiment, vraiment bonne à cette marque particulière de retenue. Vive la reine.

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